Ces fortes attentes sociales et revendicatives sont indissociables de la démocratie.
Dans un contexte d’accélération de la casse sociale et économique, de guerres et de conflits, de progression des idées d’extrême droite y compris dans les urnes, ce 1er-Mai 2022 a été marqué par l’unité des travailleurs dans leur profond attachement aux valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité entre les peuples.
À l’image de l’appel de l’île-de-France par les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, Voix lycéenne, Unef, Fidl et MNL, les manifestations ont souvent eu lieu dans l’unité la plus large.
Les politiques économiques et fiscales au profit du grand patronat et des plus fortunés sont à l’origine des inégalités sociales, le Président réélu doit changer de politique et entendre les aspirations du monde du travail.
Avec détermination, toutes et tous ont exprimé l’urgence d’une réponse aux revendications pour une société plus juste, solidaire et respectueuse de l’environnement, sur l’emploi, l’augmentation des salaires et pensions, les Services Publics, la protection sociale et, en particulier, pour la retraite, avec un refus catégorique d’un départ à 65 ans.
Avec la CGT, les salariés exigent une augmentation générale des salaires et des pensions, notamment la revalorisation du Smic à 2000 euros brut, la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires, la retraite à 60 ans à taux plein …
Ce 1er-Mai renforce La CGT dans sa responsabilité pour imposer le progrès social avec les travailleurs dans l’unité la plus large possible face à la division, au rejet de l’autre, aux politiques libérales au service d’un capitalisme mondial mortifère.
La CGT continuera à être offensive pour l’intérêt et les droits des travailleurs et les appelle à s’investir, à prendre leur avenir en main et à se syndiquer pour créer les conditions de la construction, de l’amplification et de la convergence des luttes.