Si les attaques par le gouvernement contre la Securité Sociale et les mutuelles continuent, comment pourrons-nous nous soigner demain sans nous ruiner ?
Le contrat responsable a été instauré par le gouvernement afin de responsabiliser les patients, leur complémentaire santé et les différents praticiens. Pour être considéré «responsable», un contrat doit remplir un cahier des charges strict.
Le gouvernement a récemment ajouté de nouvelles mesures : pour être responsable, un contrat devra désormais respecter des planchers et des plafonds de prise en charge. Le respect du « contrat responsable » entraine une exonération de cotisations sociales pour l’employeur.
Le constat :
La mutuelle a été bénéficiaire de 2% en 2016. Pourtant pour certains actes médicaux le reste à charge peut atteindre plusieurs centaines d’euros.
Le nouvel avenant à l’ accord prévoit une amélioration du remboursement de certains actes dentaires, spécialistes et une meilleure prise en charge de l’hospitalisation.
Il oblige également les salarié(e)s à souscrire une surcomplémentaire entièrement à leur charge compensée pour cette année par une augmentation de la cotisation patronale. C’est la porte ouverte à tous les abus, la preuve en est, la cotisation conjoint, elle, va augmenter…
La position de la CGT :
Nous sommes face à une logique libérale qui vise à transférer la prise en charge de notre protection sociale des cotisations patronales vers les ménages.
Pour la CGT, la santé n’est pas un bien de consommation mais un droit. La protection sociale doit répondre aux valeurs qui fondent la Sécurité sociale : universalité, solidarité, démocratie.
Pour la CGT, les organismes complémentaires doivent améliorer la couverture sociale globale et non justifier un transfert de la prise en charge.
La CGT , lors de cette négociation, a proposé :
- Prise en charge de la cotisation « conjoint(e) » par ATOS.
- Améliorer les prestations où le reste à charge est encore trop important sans passage par une complémentaire