Le contexte

Cette refonte des statuts est une occasion à saisir afin de revoir en profondeur les modalités de travail et le quotidien de chacun des salariés.

Temps et modalités de travail, droit à la déconnexion, restauration, congés payés, primes… Les sujets sont vastes et demandent une pleine implication pour déterminer des statuts favorables à tous.

Une négociation qui patine !

Nous déplorons cette posture de façade n’aboutissant finalement à aucun travail réellement collaboratif entre la direction et les représentants du personnel.

Un calendrier qui avance

Nous demandons à la direction d’avancer conjointement sur ces travaux avec les organisations syndicales afin d’éviter un texte unilatéral « à prendre ou à laisser » une fois la date de fin des négociations atteinte.

• Passage à une base de 32h hebdomadaires (sans baisse de salaire). La CGT est convaincue des gains liés à cette revendication, au niveau bien être du salarié mais également pour l’entreprise (gain énergétique, attractivité, meilleure efficacité du travail, diminution des arrêts de travail…).
• Nous sommes d’accord avec un maintien du forfait 37h avec RTT sur une base de 32h hebdomadaire.
• Nous demandons plus de souplesse sur les créneaux horaires à respecter par les salariés sur les heures de jour avec une organisation libre du temps de travail . Les contraintes horaires seront à définir au niveau des équipes de travail pour considérer leurs spécificités.
  

• Création d’un Compte Epargne Temps permettant au salarié dès son entrée chez WL d’y placer des jours de congés et à utiliser comme bon lui semble.
• Un CET très souple sans limite permettant à chacun de l’utiliser quand il le souhaite et en fonction de ses besoins personnels.
• Un CET qui permet de ne pas être pénalisé par l’exception qui est devenue la règle du compteur à 9 jours en fin d’année

• Conservation des 32J de Congés Payés de base et revue des calculs des jours d’ancienneté
  • + 1j à 3 ans
  • + 1j à 6 ans
  • + 1j à 10 ans
  • + 1j tous les 5 ans à partir de 10 ans d’ancienneté

Nous ne sommes pas fermé à une autre proposition mais nous voulons faire disparaître le plafond actuel comme dans l’ accord Ingenico

• Remplacement de la PIVA par du salaire pour pérenniser les revenus des salariés et stopper les aberrations vécues par de nombreuses équipes.
• Chaque salarié aura une compensation sous la forme d’une augmentation générale revalorisée annuellement en fonction de l’évolution de la masse salariale
• L’année de transition doit être prise en compte pour ne pas subir le coût du changement
• Mettre en avant les primes « exceptionnelles » qui est actuellement un système opaque chez Worldline.
• Une augmentation identique de 50% du salaire pour tous

• Création d’un 13^e mois (supplémentaire) pour les ex Ingenico et conservation des dispositions liées au 13^e mois en cours chez Worldline.
• Les salariés ex-Ingenico perdent énormément d’intéressement. Cela permet de compenser cette perte

• Considération des temps partiels comme temps plein pour le calcul des primes. Possibilité de sur-cotisations par le salarié et l’employeur le cas échéant.
• Les primes ne sont pas soumis au prorata du temps partiel.
• Le temps partiel est libre et permet au salarié de moduler son temps de présence à la demande. Ce temps partiel est exprimé en pourcentage – libre – de la base de la durée de travail (32h) via l’établissement d’un avenant à son contrat de travail.
• L’établissement de la mise en place d’un avenant pour temps partiel sera à établir entre le salarié, son manager et RH. .
• 14% des femmes sont en temps partiel contre 5% des hommes une différence que l’employeur peut gommer en assurant une meilleur cotisation patronale + salariale (retraite) (+ 20%).
  Dans l’hypothèse où, en plus de la règle établie précédemment, le salarié décide de surcotiser pour maintenir une cotisation plus élevée, l’employeur compense en surcotisant de manière équivalente. Il est observé que, chez Worldline, la charge de travail assumée par les temps partiels est plus large que ce que leur avenant prévoie et que leur évolution est complexe dans l’entreprise. Nous restons attentif à ce problème. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à nous contacter.

• Création de jours de compensation relatifs aux jours d’astreinte effectués.

• Renforcement du droit à la déconnexion par diverses mesures protégeant le salarié.

En dehors du temps de travail habituel ou exceptionnel et des périodes d’astreinte, aucun salarié n’est tenu de répondre à une sollicitation professionnelle avant l’heure de reprise de son poste de travail.
Toute demande de disponibilité du salarié par l’employeur en dehors des horaires de travail habituelles ou d’un accord d’astreinte est interdite.
Tout contact en dehors des périodes habituelles de travail doit être encadré par un accord d’astreinte.

La détention du numéro de téléphone personnel par l’employeur est interdite (hors RH).

La mise à disposition d’un téléphone professionnel au salarié doit être encadré dans des conditions clairement établies et ne peut servir de moyen de contact hors des plages de travail habituelles en l’absence d’un accord d’astreinte.

• Déplacements et durée de travail : Les salariés, quand ils le peuvent, ne le font pas pour le plaisir mais pour Worldline.
  

Reprise de l’accord existant indiquant que les heures de déplacement en dehors du lieu de travail habituel sont des heures de travail. Toute heure supplémentaire effectuée du fait du déplacement doit être déclarée automatiquement comme Heure Supplémentaire.

Solde des congés au 31 Décembre

Nous demandons à la direction de supprimer cette contrainte. Ce n’est pas le cours de l’action qui doit décider de nos congés, qui sont considérés comme un acquis fort de notre société.

Nous sommes disposés à discuter rapidement de nouveaux accords relatifs aux congés bénéfiques à tous.