Intéressement 2025 sur les résultats 2024

Avec l’intéressement, la direction aurait-elle enfin compris ce qu’était une prime ?

Le montant de l’intéressement de cette année a beaucoup déçu surtout qu’en 2023, la direction nous avait fait miroiter un montant moyen de 2823€. Au final, nous n’avons perçu que 20-25% de cette somme en moyenne suite au « profit warning ».

Durant ces derniers mois, avons participé à 6 réunions de négociation, sur le point d’aboutir à un intéressement de 3400€ brut à objectif atteint. (l’accord d’intéressement devant être signé avant le 30 juin).

Lors de la dernière réunion du 26 juin, la direction s’est rendue compte que la formule, pourtant basée sur les indicateurs qui permettent de calculer les « multipli-eurs » des primes sur objectif, était trop risquée dans le contexte Macroéconomique et géopolitique actuel.

Sommes-nous proches d’un nouveau Profit Warning ? Quel sera le montant des primes sur objectif cette année dans ce contexte incertain ?

La CGT a toujours préféré le salaire aux primes. Ces primes nuisent aux financement de la sécurité sociale car elles sont généralement défiscalisées. Elles sont discriminatoires en fonction du niveau de salaire. Pour la CGT, elles ne devraient pas être un palliatif satisfaisant à un niveau général trop bas des salaires de base et représenter qu’une faible partie de la rémunération.

Pour la « santé » des salariés, la direction a donc mis fin aux négociations et proposé en contrepartie une prime Macron à 1500€ brut pour tous au 1er janvier 2025.

La direction aurait-elle enfin compris qu’une prime, d’autant plus si elle dépend de paramètres financiers, n’était pas du salaire et qu’elle peut varier d’une année à l’autre ?

La direction aurait-elle enfin compris qu’il fallait plutôt augmenter les salaires plutôt que de proposer des primes ?

Après l’annonce de la pérennisation de la règle 9 jours de congés en fin d’année, la future annonce des augmentations individuelles à 0€ ( sélectivité à 75% cette année), les démissions qui continuent malgré la Rupture Conventionnelle Collective, les nombreux déçus et la détresse engendrés par la signature de cette RCC et le « pognon de dingue » dépensé pour ceux qui partent et pas pour ceux qui restent, la direction essaie t-elle de sauver les meubles avec cette nouvelle prime avant l’enquête Great place to Work (GPTW)?

le GPTW nuit gravement aux salariés

Depuis plusieurs années maintenant, nos revendications et celles des autres syndicats sont ignorées. La rupture des négociations sur l’intéressement avec une proposition sans liens avec les revendications syndicales n’est qu’un exemple supplémentaire.

La CGT appelle, comme tous les ans, au boycott de l’enquête GPTW et réclame des actions concrètes pour les salariés qui restent !!!

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