La CGT est favorable au  télétravail, mais les conditions d’exercice de ce droit doivent être clairement définies.  Nous restons vigilants vis-à-vis de certains risques : risque d’isolement, risque de porosité entre vie professionnelle et vie personnelle,  risque d’exploser les horaires de travail, perte du lien social entre collègues. Disparition possible du « pour quoi » et « pour qui » je bosse.

Et le télétravail n’est-il la première étape vers l’Uberisation du métier et ses corolaires : offshore, paupérisation ?

Mais vous plébiscitez le télétravail. On vous comprend ! Les locaux en banlieues de plus en plus lointaines. Les bureaux déshumanisés, aménagés en Open Space.  Et surtout le confort de pouvoir aménager ses horaires de temps en temps, surtout avec des enfants en bas âge …

La CGT revendique :

• 2,5 jours de Télétravail possible dès le premier avenant
• Attribuer des Tickets restaurants ou l’indemnité repas les jours de Télétravail,
• Le manager ne peut pas refuser le télétravail ou le télétravail atypique (+ de 2,5 J) s’il existe une préconisation du médecin du travail
• Accès au télétravail pour tous : les alternants, les stagiaires, les sous-traitants qui ont un avenant dans leur société
• L’abandon de la contrainte de décision du manager: le refus du manager doit être motivé. Seules des raisons techniques peuvent empêcher ce télétravail (ex : projet sécurisés).
• Avoir un remboursement de mobilier tous les ans
• Augmentation à 400 euros du plafond de remboursement du mobilier et matériel informatique (imprimante,…) et prise en charge à 100% sur certains équipements
• Fourniture automatique par l’entreprise d’un écran, d’un téléphone portable, d’une station d’accueil, d’un casque micro
• L’achat et le remboursement du matériel à tout moment
• Ajouter dans l’accord un rappel à la loi : l’amplitude de repos de 13h qui doit être respectée
• 50 % de télétravail max. La CGT veut que le lien social perdure entre salariés.