L’accord de télétravail exceptionnel va surement être prolongé jusqu’à qu’un nouvel accord « mieux disant » soit signé. Pour nous, la prise en charge des frais liés au télétravail est insuffisante pour une entreprise qui se dit « Great Place To Work » et devra être absolument revue à la hausse dans ce prochain accord.
Pour rappel, le télétravail représente un investissement financier de la part du salarié:
- Pour l’équipement: Fauteuil de bureau, bureau, écran…
- Pour les dépenses de la vie courante: eau, électricité
Le économies réalisées sur les surfaces des locaux, grâce à une augmentation du télétravail, ne s’accompagnent pas d’une valorisation de l’indemnisation du télétravail:
- Durant le premier confinement, la direction n’a pas hésité à supprimer toute indemnisation du télétravail, ainsi que des tickets restaurants.
- Puis elle a accordé une indemnisation de 20€ par mois à chaque salarié (ce qui fait ~1€ par jour travaillé, ce qui est « mieux que rien »).
- Enfin, elle a accordé une indemnisation maximale de 240€ à la fin de l’année 2020 pour l’achat de matériel. Pas trop tôt! Sauf que… n’y furent éligibles que les salariés n’ayant reçu auparavant aucune indemnisation via son accord de télétravail avant confinement. Ceux qui avaient déjà dépensé 20€ pour une souris ou un clavier ont eu droit à… 0€.
Êtes vous satisfaits de la politique du ‘mieux que rien’? Trouvez vous cette indemnisation équitable ? Vous êtes prêt à agir contre cette politique d’austérité et du tout pour l’actionnaire ? Faites le nous savoir : cgt-atosworldline@worldline.com